À la fin de la conférence, j'ai établi contact avec trois acteurs français du logiciel libre qui ont des contacts à Montréal (UQÀM) et au gouvernement. Les personnalités rencontrées sont :
- Benoît Sibeau, président de l'Association pour la promotion et la recherche en informatique libre (APRIL)
- Pierre Montier, Chargé de mission RGI-RGS, Département pilotage, Service du développement de l'Administration électronique, direction générale de la modernisation de l'État, Ministère de l'économie des finances et de l'industrie de la République Française
- Nicolas Jullien, Coordonateur de l'École nationale supérieure des télécommunications de Bretagne.
Le potentiel de développement de cette idée de coopération internationale pour le développement de solutions à partir de rien est fort, puisque selon le rapport 2007 de la commission européenne stipule que "Le logiciel libre est bon pour l'économie européenne, l'emploi des informaticiens et la compétitivité des entreprises".
Cependant, mes recherches en concluent que malgré l'engouement existant en France, peu de projets à vocation d'utilité sociale existent. Disons qu'ils se sentent interpellés par les questions que j'ai soulevées. Par contre, l'administration publique a déjà fait des pas intéressants pour la promotion des logiciels libres. Des organisations telle que l'ADULLACT existe et fonctionne en France, notamment depuis l'adoption par la Mairie de Paris d'ententes avec cet organisme.
Concernant l'APRIL, c'est un regroupement de 300 entreprises, 18 associations et 1 établissement public (Cité des sciences et de l'industrie). l'APRIL, en plus d'être le nom du professeur qui m'envoies ici, agit aussi comme interlocuteur de référence dans la francophonie du libre. Ils ont des contacts au Québec et dans le monde tel que le FACIL, Serge Proulx de l'UQÀM et l'organisation CALIBRE.
Concernant M. Pierre Montier du gouvernement Français, il travaille avec M. Roger Scott-Douglas du gouvernement canadien, qui a déjà publié quelques efforts sur les services aux citoyens.
Concernant M. Nicolas Jullien, il est économiste et s'occupe en ce moment d'étudier l'économie entourant la pratique du libre. C'est lui qui évalue à 2 500 millions d'euros le chiffre d'affaires du libre en France. Son organisme est le Môle armoricain de recherche sur la société de l'information et des usages d'internet (MARSOUIN).
En somme, je viens de vous résumer les notes que j'ai prises au jour 4 dans le cadre de la conférence de l'APRIL. Eh oui, Alain, on a trouvé bien rigolo la coincidence de noms. : )
Donc en ce qui me concerne c'est mission accomplie!
Demain je pars pour Grenoble youppi !!! : )